Cochonou à Saint-Brieuc

Publié le par Roré

Cochonou à Saint-Brieuc

Saint-Brieuc (Saint-Bérieu en gallo et Sant-Brieg en breton) est une ville des Côtes-d'Armor. Ses habitants sont appelés les Briochins et les Briochines. Saint-Brieuc est l'un des neuf évêchés de la Bretagne historique. La ville faisait partie du comté de Penthièvre. La ville tient son nom du moine Brieuc, son fondateur. Arrivé du Ceredigion (actuel Pays de Galles) aux alentours de 480, il s'installe sur les hauteurs et fonde un monastère, près d'où se trouve encore la fontaine portant son nom. Saint Brieuc est un des sept saints fondateurs de la Bretagne. La cathédrale fut construite du XIIIème au XVIIIème siècle, elle servit de place forte, la ville n'ayant jamais été entourée de remparts. En 848, le Roi de Bretagne, Nominoë effectua un remaniement des évêchés bretons après le départ des Normands. C'est à cette date que fut fondé l'évêché de Saint-Brieuc. Les reliques de saint Brieuc, qui avaient été mises en sûreté à l'époque de l'invasion des Normands, reviennent dans la ville en 1210. Une procession est organisée, suivie d'une grande fête populaire. Saint-Brieuc a longtemps été une ville où ont coexisté trois langues : le gallo, le breton et le français. L'effacement progressif du gallo et du breton au profit du seul français s'est produit durant les années 1950. Il semble que le breton ait été parlé dans le pays briochin jusque vers l'an 1200. Par la suite, un parler d'oïl, le gallo, s'est imposée dans les campagnes aux alentours de Saint-Brieuc, tandis que la cité devenait elle-même trilingue, sans doute par utilité économique. Lieu de marchés et ville épiscopale, Saint-Brieuc fut en effet pendant sept siècles un lieu de rencontre de populations originaires des campagnes gallophones et bretonnantes. Les évêques et les nobles du Penthièvre étaient probablement quant à eux déjà francophones à la fin du XIIIe siècle, tout comme les Ducs de Bretagne. En 1636, un certain Dubuisson-Aubenay indique dans son itinéraire de Bretagne que la moitié des habitants connaît la langue bretonne en plus du français. Certains disent que ce voyageur a confondu le breton avec le gallo. Cette hypothèse semble tout à fait crédible tant le patois dit gallo pouvait déjà sembler lointain au point d'être incompréhensible, pour ce voyageur de la haute société qui avait connaissance qu'on utilisait un parler fort différent du français en Bretagne occidentale.

Ce fut le premier retour de Cochonou sur ses terres depuis sa naissance voilà 4 ans !!! Un moment très émouvant !!! Il en avait le groin humide mon brave Cochonou...
















Juin 2009

Cochonou à Saint-Brieuc

Publié dans Cochonou en Bretagne

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