Cochonou au Mont Fuji

Publié le par Roré

Cochonou au Mont Fuji

Le mont Fuji (富士山, fujisan) est une montagne du centre du Japon qui se trouve sur la côte Sud de l'île de Honshū, au sud-ouest de l'agglomération de Tōkyō. Avec 3 776 mètres d'altitude, il est le point culminant du Japon. Situé dans une région où se rejoignent les plaques tectoniques pacifique, eurasienne et philippine, la montagne est un stratovolcan toujours considéré comme actif, sa dernière éruption s'étant produite fin 1707, bien que le risque éruptif soit actuellement considéré comme faible. Du fait de l'existence de différentes méthodes de transcription du japonais, le mont Fuji possède différents noms dont certains sont erronés. Ainsi, en japonais, le mont Fuji est appelé Fujisan mais en raison d'une erreur de lecture du kanji qui signifie « montagne », il arrive que les Occidentaux l'appellent « Fujiyama ». L'origine du nom Fuji reste incertaine. Une étymologie populaire récente affirme qu'il provient de 不二 (négation + chiffre 2), signifiant « sans égal ». Une autre affirme qu'il provient de 不尽 (négation + « échappement »), signifiant « sans fin ». La première ascension connue du mont Fuji est datée de 663 et a été réalisée par un moine bouddhiste anonyme. Le premier non-Japonais à gravir le volcan est sir Rutherford Alcock en 1860. Le sommet, du fait de sa nature sacrée remontant à des temps anciens, était interdit d'ascension aux femmes jusqu'à l'ère Meiji. Depuis, il constitue une destination touristique populaire et nombreux sont les Japonais qui le gravissent au moins une fois par an. Du fait de son profil montagneux exceptionnellement symétrique, le mont Fuji est devenu un des symboles du Japon. Après avoir alimenté l'inspiration de nombreux poètes, il apparaît dans d'innombrables représentations picturales. La plus ancienne retrouvée est un dessin sur le papier d'une porte coulissante datant environ du XIe siècle. Le mont Fuji est une montagne sacrée depuis le VIIe siècle. De nombreux synonymes japonais du mont Fuji rendent eux aussi compte de son caractère religieux. Dans le shintoïsme, la légende raconte qu'un empereur ordonna de détruire au sommet de la montagne un élixir d'immortalité qu'il détenait : la fumée qui s'en échappe parfois serait due à ce breuvage qui se consume. De plus, selon la tradition, les divinités shintô Fuji-hime et Sakuya-hime y habiteraient tout comme Kono-banasakuya-hime, « La princesse qui fait fleurir les arbres » (en particulier les cerisiers). Le bouddhisme vénère quant à lui sa forme rappelant le bouton blanc et les huit pétales de la fleur de lotus. Toutes ces raisons font que son ascension est interdite aux femmes jusqu'en 1872 : une chapelle appelée Nyonin-do (« refuge des femmes ») leur permet d'attendre à l'abri leurs maris, fils ou frères.

Cochonou au Mont Fuji

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